Master 1 de Science politique

 

Préinscription en ligne jusqu'au 30 juin 2010:

https://aria.u-strasbg.fr/uds/index.php

 

Responsable pédagogique :

Philippe Juhem

Ph.juhem@sciencepo.eu

Philippe.juhem@misha.fr

 

Formation antérieure

conseillée :

 

● Formation en sciences sociales :

 – Droit

 – Histoire

 – Sociologie

 – Économie

  Géographie

 – Psychologie

  Philosophie

 – AES

 

● Mais possibilité d’intégration en cas de projet motivé avec une formation en 

  Lettres

  LEA

  Sciences

 

 

Débouchés :

 

● Écoles de journalisme

 

● Concours de la fonction publique

 

● Préparation à des Master 2 :

L’ensemble des masters 2 en sciences politiques et sciences sociales

 

Dont :

     – Politiques européennes

Affaires publiques / European Politics / Métiers de l’Europe

       coopération internationale

coopération francogermanique/ coopération francopolonaise

     – Communication politique

     – Gestion de la culture

     – Action humanitaire

     – Management des collectivités          .       territoriales

 

 

Enseignements délivrés dans le Master :

Semestre 1

Semestre 2

  Sociologie politique (État, institutions,     .    groupes)

  Sociologie de l’action publique

  Sociologie politique de l’Europe

  Théorie politique

  Sociologie de l’opinion publique

  Communication politique

  Sociologie des relations internationales

  Groupes d’intérêt et lobbying

  Méthodes des sciences sociales

  Politique comparée européenne

  Administrations comparées

  Analyse de la participation politique et     .    des mobilisations

  Analyse des comportements électoraux

  Politiques locales

  Culture et politique

  Doctrines et histoire des idées politiques                      .    depuis 1789

  Environnement et politique

 

 

 

Descriptifs indicatifs des enseignements

Master Sciences politiques et sociales – 1ère année

1er semestre (M1 S1)

M1 S1

Communication politique :

Le cours de communication politique entend analyser les modalités d'action des acteurs partisans ou syndicaux sur les électorats. La couleur de la cravate ou les formes d'expression télévisées des hommes politiques, souvent mises en avant lorsqu'on parle de communication politique, n'en constituent que les aspects les plus superficiels. Le cours cherchera au contraire à montrer que la modification de la perception de l'actualité politique par les électeurs et donc une éventuelle réorientation de leur vote ne peut être obtenue que par des interventions collectives dans le débat public et encore seulement dans des configurations politiques spécifiques. Il s'agira donc, en étudiant des exemples français ou internationaux, de poser les bases d'une analyse sociologique de la politique ordinaire - la politique politicienne - pour montrer que les énoncés programmatiques, les discours ou les « petites phrases » (y compris les attaques personnelles et les positionnements tactiques) qui composent la trame ordinaire du jeu politique, ne constituent pas des manœuvres illogiques ou des manifestations excessives d'esprits partisans mais au contraire qu'ils représentent des actes de communication requis par la structure même du jeu politique (hégémonie présidentielle, abondance des sondages et des baromètres d'opinion, modes de scrutin, segmentation partisane, organisation de la presse, etc.). Il s'agira alors de comprendre les conditions de l'efficacité de la communication politique mais aussi ses limites.

M1 S1

Sociologie de l'opinion publique :

Contre une vision spontanée qui voudrait que l'analyse de l'opinion se limite à la production et au commentaire des sondages, la sociologie politique dispose d'une grande variété d'outils, d'objets et de méthodes pour explorer les opinions sur la politique. La cote de popularité des leaders politiques est certes un indicateur intéressant pour enregistrer les tendances immédiates de « l'opinion » des Français. Mais cet indicateur ne nous apprend rien des mécanismes et des conditions dans lesquelles les électeurs forgent leurs jugements politiques et, plus largement, leur rapport à l'ordre politique. Au-delà des traditions anglo-saxonne et française d'analyse quantitative de l'opinion, ce cours entend montrer que faire la sociologie de l'opinion c'est aussi s'intéresser aux sentiments complexes et souvent contradictoires qui lient les acteurs sociaux aux objets (carte d'électeur, isoloir...), symboles (hymne national...) et actes (délibération spontanée, vote...) à travers lesquels ils accomplissent rituellement leur rôle politique de citoyens-électeurs.

M1 S1

Méthodes des sciences sociales du politique :

L'objectif du cours est de présenter les principes ainsi que les fonctions essentielles  de la statistique publique : gestion de répertoires, réalisation de grandes enquêtes, création de nomenclatures, élaboration de la comptabilité nationale.... On montre la diversité des institutions nationales,  la spécificité de la statistique française ainsi que le rôle que joue Eurostat dans la construction européenne.

L'accent est mis également sur l'usage social des chiffres. On évoque certains aspects de base de la méthode statistique (analyse des distributions, recherche de lois, etc.), on présente les  méthodes d'enquêtes par sondage, on souligne les principales difficultés rencontrées en matière d'interprétation des résultats.

Grandes lignes du cours : La démarche du statisticien ; D'où viennent les chiffres ? Des indicateurs, pour faire parler les chiffres ; Les lois qui se cachent dans les chiffres ; Les sondages ;  L'interprétation des résultats ; l'interprétation des résultats (suite) ; La statistique européenne.

 

M1 S1

Sociologie politique (État, institutions groupes) :

Le cours propose une présentation générale des différentes approches de science administrative et de sociologie de l'Etat. Après une présentation des approches classiques de sociologie de l'Etat, le cours s'attache à rendre compte de la construction de l'Etat sur un plan historique. Une deuxième partie du cours s'attache, après avoir dressé un aperçu des approches théoriques de  sociologie de l'Etat, à dresser quelques perspectives d'analyse des modes de structuration de l'Etat et de l'administration contemporains.

M1 S1

Science politique de l'Europe :

Ce cours entend offrir une vision générale des différentes dimensions de la construction européenne d'un point de vue de sociologie politique. Dans une première partie, il traitera des origines, des théories, des institutions, du processus de décision et de fabrication de politiques publiques de l'Union européenne. Dans une seconde partie, il abordera l'élargissement à l'Est, l'Union comme acteur international mais également comme espace politique, de représentation et de citoyenneté.

M1 S1

Sociologie des relations internationales :

Ce cours propose à la fois une présentation théorique et une approche sociologique des relations internationales. Il s'agit, dans un premier temps, d'offrir un aperçu des principaux débats qui structurent cette discipline (place et rôle de l'Etat, définitions de la puissance, modes de régulation des RI) et, dans un second temps, de rendre compte des évolutions à l'œuvre dans les relations internationales, en mettant notamment l'accent sur les organisations, les acteurs et les logiques transnationales.

M1 S1

Sociologie politique :

Ce cours a pour objectif de fournir les principaux outils d'analyse à la compréhension du champ politique. Il est structuré par l'analyse processuelle et relationnelle de la construction et des transformations d'un marché politique.  Il se concentre notamment sur les agents qui participent de cet espace (professionnels de la politique, partis politiques, groupes d'intérêts, journalistes et spécialistes de la communication, sondeurs, magistrats, citoyens, etc.),  sur leurs interactions et sur les effets de celles-ci en vue d'interroger un certain nombre d'objets « prêt à penser » comme la « médiatisation » de la vie politique, la « juridicisation » de la vie politique, la « crise » de la représentation politique, l'« opinion publique » ou encore la « société civile ».

M1 S1

Théorie politique :

Le cours est centré sur les grands ensembles problématiques de la théorie politique dans leurs articulations doctrinale et historique aux débats contemporains. Le corpus de référence réunit les concepts-clefs, les œuvres où ils s'élaborent et les documents qui les mobilisent.

Plan du cours : Introduction et méthodologie du cours  - Penser la Cité (modèle grec de la cité, moment clisthénien, théorisation de l'objet politique) - Edifier la cité (archétypes médiévaux ; bâtir la cité idéale) - Penser la violence (L'avertissement de Platon ; Ibn Khaldûn et la dialectique de la violence ; Machiavel ; Guerre et politique) - Penser la loi (Figures originaires ; Loi naturelle, loi divine, loi humaine ; L'usage des lois) Penser l'Etat (L'Etat puissance ; Fonction sociale et économique de l'Etat)

 

 

Master Sciences politiques et sociales – 1ère année

2ème semestre (M1 S2)

M1 S2

Administration comparée :

Ce cours revient tout d'abord sur les différents modèles de fonctions publiques et de bureaucraties en Europe, leurs genèses, leurs diffusions et leurs transformations. Il analysera ensuite les processus de réforme administrative dans le cadre du développement de la nouvelle gestion publique en étudiant les contextes et logiques de quelques cas saillants. Enfin, il s'achèvera par l'étude des dynamiques variées de politisation et d'européanisation.

M1 S2

Analyse des comportements politiques :

Ce cours consiste en une évocation des principaux « rôles » et comportements électoraux générés depuis l'implantation du suffrage universel dans les démocraties représentatives au milieu du 19ème siècle. L'objectif sera de démontrer que l'élection ne vaut pas seulement par l'accumulation des résultats qu'elle produit mais aussi et principalement par les mécanismes de légitimation de l'ordre politique qu'elle contribue à structurer plus ou moins durablement.

En s'appuyant d'abord sur le cas français tel qu'il est documenté par la sociologie historique du politique nous essaierons de reconstruire les rapports de force et de sens qui amènent l'offre et la demande électorale à endosser des rôles socialement et historiquement codifiés (1ère partie). Cette première partie permettra d'aborder aussi bien les moments de l'histoire du suffrage universel et de l'extension du droit de vote (chapitre 1) que les configurations ainsi engendrées au niveau de l'invention de l'électeur (chapitre 2) ou du monde des entrepreneurs électoraux (chapitre 3).

On se reposera ensuite sur des données plus contemporaines afin d'analyser les principaux acquis de la sociologie politique des comportements électoraux (2ème partie). Après une analyse classique des mécanismes sociaux, politiques ou juridiques qui pèsent sur les différentes attitudes face au vote (chapitre 4), nous envisagerons les usages politiques et statistiques des résultats électoraux en tant que répertoires d'action propres aux agents du champ politique (chapitre 5).

Enfin, nous conclurons ce cours en insistant sur certaines conjonctures critiques (guerres, actions collectives ...) où « l'élection » a pu servir de véritable levier à la mutation ou à la pérennisation d'un ordre politique (chapitre 6).

M1 S2

Politique comparée européenne :

Une comparaison des institutions et de la vie politique contemporaine de cinq démocraties européennes (France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie et Espagne) est menée et ordonnée autour de l'idée qu'une institution, la responsabilité, contribue à les structurer pareillement. Régimes républicains ou monarchies parlementaires, la responsabilité politique dans son acception la plus classique en est un élément central ; mais l'institution de la responsabilité sous bien d'autres aspects encore (responsabilité pénale des hommes politiques et moralisation de la vie politique, élections et responsabilité électorale... ) y participe des équilibres institutionnels et des rapports de pouvoir.

M1 S2

Politiques locales :

Le cours sur "Les politiques locales" s'organise autour de deux parties :

- La première aborde quelques grands enjeux des politiques locales aujourd'hui : décentralisation, promotion de la "démocratie locale", mise en oeuvre de la parité.

- La seconde traite de la mise en oeuvre des Politiques du logement aujourd'hui : après être revenu sur les principes et le fonctionnement de l'Etat planificateur après la seconde guerre mondiale, le cours porte sur les transformations des politiques du logement (décentralisation, partenariat, politique dite de la ville...), révélatrices des mutations plus larges de l'action publique et de la refonte de l'Etat social.

M1 S2

Politiques publiques :

Ce cours porte sur ce qu'il est convenu d'appeler l'analyse des politiques publiques. Il se démarque cependant des orientations souvent prescriptives ou théoricistes des travaux placés sous ce label, en utilisant, notamment à propos d'enjeux contemporains, les outils de la sociologie. Il entend ainsi offrir, au-delà de l'action des pouvoirs publics, des cadres pour une analyse critique de la société contemporaine. Après une première partie consacrée à un retour critique sur les notions de base de l'analyse des politiques publiques, le cours propose un ensemble d'orientations problématiques utiles à la compréhension de l'action publique, puis analyse au travers d'études de cas quelques-uns de ses enjeux contemporains (tournant néo-libéral, remise en cause de l'Etat-providence, européanisation des politiques, etc.).

M1 S2

Préparation et encadrement du TER (Travail d'Etudes et de Recherche) :

Le suivi du TER s'effectue de façon collective et individuelle. Les séances collectives permettent d'aborder des points de méthode qui concernent l'ensemble du groupe et de présenter la thématique générale des travaux. Un suivi personnalisé est aussi assuré lorsque l'étudiant est engagé dans le travail personnel.

M1 S2

Doctrines et courants de pensée après 1789 :

Le cours tend à étudier les principaux courants politiques à travers le concept  d'individualisme. Sont ainsi envisagés : - L'individualisme triomphant et résigné (Constant et Tocqueville) - L'individualisme exacerbé : l'anarchisme proudhonien, Fourier,  l'anarchisme russe, les libertariens français et américains, le néo libéralisme actuel. Nietzsche.- Individualisme et collectivisme : les marxismes (Marx, Lénine,  Trotsky et Staline) - Le freudo-marxisme : Freud et la vision psychanalytique de la  politique ; Reich et Marcuse - La normalisation de l'individu : Michel Foucault - Le courant politique écologique.